Foire aux questions

La dépendance se divise en 3 types :

• La dépendance physique : liée à l’action chimique de la nicotine sur le cerveau. Elle se caractérise par l’apparition de signes de manque lorsqu’on s’abstient de fumer.
• La dépendance psychique : est liée aux émotions. La cigarette devient une béquille qui compense les dépassements d’humeur. L’exemple type est quand vous vous mettez en colère, la cigarette vous apparait comme la seule et unique solution pour reprendre votre calme.
• La dépendance comportementale est liée à la gestuelle. Tout geste gratifiant aura tendance à se répéter, puis il va se ritualiser pour enfin s’automatiser.

Le traitement de la dépendance physique repose sur les substituts nicotiniques (patchs et pastilles de nicotines) et des médicaments sous prescription médicale tels que la Varénicline ou le Bupropion.

Le traitement des dépendances psychique et comportementale repose sur les thérapies comportementales et cognitives.

La substitution nicotinique correspond à l’utilisation de patchs et de pastilles de nicotine afin de contrôler les signes de manque.

Les signes de manque correspondent à l’ensemble des manifestations qui peuvent accompagner la privation de nicotine. Ces signes peuvent être très variés :

• Maux de tête.
• Difficultés de concentration.
• Trouble de sommeil.
• Irritabilité et anxiété.
• Envies pressantes à fumer

Le craving est un terme anglo-saxon qui désigne une envie irrépressible et urgente de consommer un produit alors que le sujet ne le veut pas. Le produit en question peut être physique – comme le tabac – ou non – comme les jeux d’argent, ce qui fait que le craving est un phénomène commun à toutes les addictions.

L’activité physique régulière chez le fumeur qui désire arrêter de fumer apporte en moins 5 bénéfices (*):

• Diminution de la tension et du stress relatifs à l’arrêt.
• Aide au contrôle du craving.
• Aide au contrôle des signes de manque.
• Limite la prise de poids liée au sevrage.
• Prévention de la rechute tant qu’une activité physique régulière est poursuivie

De nombreuses instances scientifiques ne recommandent pas la e-cigarette comme un moyen d’aide au sevrage tabagique.
Elle peut être utilisée pour atténuer les signes de manque, mais surtout pour gérer les envies ponctuelles. Elle présente l’inconvénient d’entretenir la dépendance comportementale puisqu’elle garde, voire renforce, le lien entre le geste et la récompense nicotinique.